Marathon New-York

un rêve réalisé, un séjour exceptionnel !

Après avoir fait plusieurs marathons en France, le rêve était de participer au plus mythique des marathons, celui de New York. Et le rêve s'est concrétisé un Dimanche 5 Novemvre 2006.

J'ai, pour cela, dû m'inscrire avec mon ami Pascal, dès le mois d'Août 2005, pour avoir une place.

Nous sommes arrivés à New York quelques jours auparavant, et avons passé notre temps à visiter Manhattan et ses environs, à pied, à une rythme d'une trentaine de kilomètres par jour, ce qui eut pour conséquence de nous agrémenter les plantes de pieds de quelques ampoules...

Mais le 5 de bon matin, nous prenions le car, comme tous les coureurs ( environ 39.600 ), au carrefour de la 5° Avenue et de la 42° Rue, par un froid glacial, avec -1° degré celsius au thermomètre,( nuit de Pleine Lune oblige ), pour être conduit dans un camp militaire au pied du Pont de Verrazano, à Staten Island. Nous avons alors attendu l'heure du départ pendant environ 2 heures.

Puis vint le coup de canon, à 10h15, suivi du passage à basse altitude d'un Hercules de l'armée de l'air, et tous les coureurs se sont élancés vers le Pont de Verrazano, soit  du niveau inférieur, soit au niveau supérieur ( qui permet d'avoir une meilleure vue sur la baie de New York, et sur la pleine mer de l'autre côté).

Tous les groupes se rejoindront au kilomètre 12,870, qui se trouve dans la 4th Avenue et Flatbush Avenue, dans Brooklyn. La course se poursuit à travers Brooklyn, puis Bedford, en traversant le Comté du Queens.

Les coureurs passent ensuite sur le pont de Queensboro pour entrer dans Manhattan, pour se diriger vers le nord par la 1° Avenue jusqu'au pont de Willis Avenue, matérialisant l'entrée dans le Bronx, et font une boucle par la 138° Rue pour revenir vers Manhattan, en passant par le pont de Madison Avenue.

On se dirige ensuite vers le Sud par la mythique 5° Avenue, toute en montée, pour entrer dans Central Park, au niveau de la 90° Avenue, ce parc de 360 hectares constituant le poumon d'oxygène de Manhattan, et on en ressort par la Grand Army Plaza pour longer South Park jusqu'à Colombus CIrcle, et entrer à nouveau dans Central Park pour la dernière ligne droite, bien entendu en montée, le tout sous les acclamations de milliers de spectateurs affrontant aussi le froid dans Central Park.

Et là, on se rend compte que l'aventure est terminée, on reçoit une belle médaille de marathonien, et on apprécie enfin d'avoir fait le clown ainsi dans ces avenues et ces rues glaciales, alors que l'on aurait bien pu rester à siroter un bon whisky devant un feu de cheminée.

retour au chaud à l'hotel

Il faut à présent saluer et féliciter l'organisation de ce marathon, tout à fait dans les normes de ce qui se fait aux USA, avec son lot de volontaires, de policiers et pompiers. Il faut également remercier le peuple américain pour son soutien et ses encouragements tout au long du parcours ( plus de 2 millions de spectateurs dans les rues ,selon la presse locale ), et notamment pour ses acclamations au passage de dossards français.