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Le blog de Thier
10 novembre 2006

Ecole de Pilotage

 

stageF1_1Cette idée a germé dans ma tête, en tombant sur un petit article de presse vantant les mérites de l'école LRS à Magny-cours.

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Le programme était somptueux, avec un cours théorique de pilotage de monoplace, puis une découverte du circuit et de ses particularités, suivi de deux séries de 6 tours au volant d'une Formule 3 Dallara ( 200 cv pour 500 kgs , boite 6 séquentielle ), agrémentées des commentaires et corrections des moniteurs.

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La journée fut entrecoupée d'un déjeuner ( bonne table, mais juste arrosée d'eau plate ou gazeuse...), et nous repartions pour une nouvelle formation théorique du pilotage d'une Formule 1 . Là dessus, le grand moment du choix de la monoplace, un peu en fonction de son gabarit, certaines sont si " étroites " qu'il faudrait un "chausse-pied " pour y entrer... Mon choix s'est porté sur la Prost AP04, pilotée par Jean Alesi, notamment, en 2001. Puis vint cet instant magique où l'on appuie sur le bouton du démarreur, guidé en cela par gestes par l'instructeur, et où l'on passe enfin la seconde ( et oui ) pour s'élancer sur la piste ( si on n'a pas calé une fois ou deux dans l'intervalle...).

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Commence alors la plus formidable expérience de toute une vie de conducteur automobile, qui se transforme alors en pilote automobile, dans le hurlement du moteur de 700 CV, avec à chaque passage de vitesse un monstrueux " coup de pied au cul ", à ne plus en finir. Cela se traduit par des passages en courbes à des vitesses insensées, mais surtout à se taper un bon 280 / 290 km/h en sixième dans la grande ligne droite, entre le virage d'Estoril et l'épingle d'Adélaïde, que l'on aborde à peine à 50 km/h, après un freinage démoniaque qui donne l'impression que l'on va se manger le volant dans les dents, et cela malgré le harnais 6 points tendu à fond... Et les tours s'enchaînent, mais on en fait en moyenne juste 3 ou 4, accompagnés de ce hurlement de moteur si caractéristique d'une Formule 1 en furie, puis l'on revient au stand, pour couper le moteur devant le box. Vient alors un immense calme, un peu comme si l'on était assis à l'arrière d'un grand voilier au milieu de l'Atlantique, on dégrafe alors le harnais pour essayer de sortir du cockpit ( pas si facile que ça en fait...) et l'on pose les pieds sur le bitume brûlant du pite-lane en ayant la sensation de ne plus être porté par ses jambes.

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J'assiste par la suite aux expériences des collègues de stage, ainsi qu'à la prise de vue faite par la chaîne M6, pour présenter une autre voiture extraordinaire, la LRS 3, c'est à dire une Formule 1 Larousse, transformée, pour accueillir deux passagers en arrière du pilote, pratiquement dans les pontons...et qui sert à des baptèmes de piste. De quoi être bien décoiffé malgré le casque intégral...

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La journée se termine, après un cocktail au champagne et la remise des diplômes, bien mérités, puis on reprend le chemin du retour, en ayant l'impression de rouler au ralenti à 130 km/h sur l'autoroute.                                        Juin 2006

 .                                                                                                                      

 

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